Depuis quelques années les chercheurs s’intéressent au macrobiote, c’est-à-dire à la flore intestinale.
On connaît mieux maintenant la diversité de la flore intestinale, le lien entre sa composition et la prédisposition à l’apparition d’une surcharge pondérale et les facteurs qui peuvent la modifier tel l’alimentation. Une alimentation riche en graisses peut favoriser la prolifération de bactéries nocives pouvant réaliser chez certains obèses un véritable cercle vicieux.
De là à proposer l’utilisation de certaines bactéries dites « probiotiques » pour lutter contre l’obésité, il n’y a qu’un pas que certains ont déjà franchi.
Il convient cependant de rester prudent et de se souvenir des points suivants :
- Une relation entre certains types de flore intestinale et une prédisposition à l’obésité ne signifient pas forcément un lien de cause à effet, même si certaines études, encore limitées, suggèrent une interférence entre le type du macrobiote et l’absorption des graisses et des sucres et un effet thérapeutique de l’utilisation de certains probiotiques.
- Il existe une multitude de souches différentes dans le macrobiote qui n’ont pas le même effet. Il convient d’attendre le résultat des études en cours pour cibler les bactéries les plus efficaces et proposer des probiotiques spécifiques.
- Enfin, en tout état de cause, l’utilisation de probiotiques ne saurait dispenser d’une alimentation équilibrée adaptée et de la pratique d’une activité physique régulière.
M.L 112013