Que penser du régime préhistorique ?

Faut-il nous alimenter comme l’homme des cavernes ?

En effet nos lointains ancêtres se nourrissaient avec les produits de la chasse et de la cueillette. Les études récentes ont montré qu’ils ne présentaient pratiquement jamais de surpoids.

C’est à partir de ce constat qu’a été proposé le régime dit préhistorique ou paléolithique qui connaît depuis quelques années une grande vogue aux Etats Unis.

En pratique ce régime se compose essentiellement de viandes, poissons, œufs souvent consommés crus et de végétaux, légumes frais ou secs, fruits, baies, fruits secs, céréales non raffinées, il exclut en revanche les laitages, les céréales raffinées, le sel, le sucre, et tous les aliments industriels.

Ce régime se rapproche donc des régimes hyper-protéinés (il apporte plus de 30% de protéines), mais est riche en fibres et pauvre en glucides « rapides ».

Les avantages de ce régime sont à première vue importants, il entraîne une perte de poids significative, a un effet favorable sur l’équilibre glycémique, intéressant pour les diabétiques, il apporte oligoéléments et vitamines.

Mais il existe également des inconvénients, en particulier un risque de carence en calcium et en vitamine D et une quasi impossibilité de le suivre au long cours ne serait-ce qu’en raison de sa monotonie.

En fait, comme les nombreux autres régimes amaigrissants proposés depuis des décennies, le régime préhistorique ne saurait résoudre un problème d’obésité qui relève avant tout d’une prise en charge globale hygiéno-diététique et psychologique pour rétablir un équilibre dans la durée.

M.L 032013