Alimentation et environnement

On entend régulièrement dans les médias des résultats d’études qui mettent en avant l’impact des perturbateurs endocriniens* sur notre santé. Ces perturbateurs se trouvent dans l’air, l’eau, les sols … et donc aussi dans notre alimentation.

* perturbateur endocrinien : substance qui perturbe le système hormonal.

Le système hormonal est essentiel pour assurer le bon fonctionnement de notre corps.

C’est un système fragile qui, lorsqu’il est déréglé peut avoir des conséquences néfastes importantes comme l’obésité, le diabète, la stérilité…

Les personnes les plus à risque de dérèglement hormonal par les PE sont les plus jeunes (dès la grossesse) car les PE peuvent perturber la croissance.

Du côté des institutions, la France a établi un Plan National Sécurité Environnement qui comprend certaines mesures, comme par exemple l’interdiction de certains additifs.

Certaines astuces peuvent également vous permettre de limiter votre exposition à aux perturbateurs endocriniens :

1) Lors de vos achats :

 a) en privilégiant :

  • les produits bruts et peu transformés (exemple : fruits frais, farine, œufs, morceaux de viandes, riz, pâtes)
  • le Bio, notamment pour les céréales complètes (pâtes, riz, pain…)
  • les aliments conservés dans le papier kraft, le verre, et certains plastiques (ajouter logo du polypropylène, polyéthylène basse et haute densité)

b) en limitant :

  • les produits transformés riches en additifs (exemple : plats cuisinés, crèmes dessert, pains et pâtisseries industrielle)
  • les boîtes de conserves et les canettes
  • les barquettes en polystyrène
  • les plastiques suivants : polyéthylène téréphtalates, polychlorure de vinyle, polycarbonate

2) Lors de la préparation et la consommation alimentaire :

a) en privilégiant :

  • l’utilisation du verre, l’inox, du grès, de la céramique, de la terre cuite et de la fonte
  • le lavage des fruits et légumes, s’ils ont été traités, afin de limiter la quantité de pesticides présents sur la peau

b) en limitant :

  • les ustensiles abîmés traités au téflon (exemple : poêle anti-adhésive détériorée)
  • les récipients et les films en plastique

 

Remarque : même si il n’est pas un perturbateur endocrinien, l’utilisation de l’aluminium en cuisson (ex : cuisson en papillotes) est à limiter car il fait partie des facteurs de risque de certaines maladies neurodégénératives (sources : cohorte publié par l’unité 330 de l’Inserm dans l’American Journal of Epidemiology. Le PAQUID est une étude française épidémiologique dont le but est d’étudier le vieillissement cérébral et fonctionnel des populations après 65 ans)