Les viandes, poissons et œufs

Varier les plaisirs, en consommant de la viande, du poisson ou des œufs, qu’il s’agisse de  viande blanche (volaille), lapin, viande rouge (bœuf, porc, veau, agneau/mouton) poissons d’eau douce ou salée, crustacés, sont autant de choix qui vous permettront d’éviter la routine et la monotonie dans votre assiette, tout en satisfaisant les besoins de votre corps en protéines.

Il n’est pas cependant pas nécessaire d’en consommer en grandes quantités.

En effet, comme pour chaque catégorie d’aliments, une consommation excessive pourrait en atténuer les bénéfices  et générer des effets néfastes sur votre santé.

Une consommation élevée de viande rouge et de charcuterie a en effet été associée dans de nombreuses enquêtes épidémiologiques à une augmentation de maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, et certains cancers (colon).

La consommation de viande rouge serait également associée à une augmentation du risque de mortalité, toutes causes confondues. Les causes de cet effet négatif restent mal connues, même si un apport excessif en graisses saturées ou en cholestérol peut être suspecté.

Toujours est il que, plus on consomme de viande rouge, plus on est exposé à ce risque. Néanmoins, si l’on remplace une partie de la viande rouge par d’autres sources de protéines animales (poisson, poulet, laitages,…), ce risque diminue.

 

Les nouveaux repères de consommation alimentaire publiés récemment par le Haut Conseil de la Santé Publique*, tiennent compte de ces données, et recommandent de :

– limiter la consommation de viande rouge à 500g maximum par semaine, privilégier la consommation de volaille, et limiter la consommation de charcuterie à 150g par semaine

– consommer du poisson (ou des fruits de mer) 2 fois par semaine, dont un poisson gras (hareng, maquereau, sardine, saumon), en variant les espèces et les lieux d’approvisionnement (en particulier pour les grands consommateurs), afin de limiter le risque d’exposition aux polluants.

Pour les œufs, aucun argument scientifique ne permet d’établir un repère ou une limite de consommation particulière (dans la mesure où cette consommation n’entrave pas l’atteinte des autres repères de consommation.

 

*reperesalimentairesactua2017.pdf